Montage et isolation des ouvertures

Il n'y a plus de ponts thermiques, ni apparents, ni cachés, la seul déperdition importante est due aux portes, portes-fenêtres et fenêtres.
Pour les portes, il existe de bonnes portes isothermes avec des joints périphériques, mais compte tenu de l'épaisseur on ne peut pas trouver de coefficient meilleur que 1,2 W/m2.°C, c'est à dire à peine meilleur qu'un bon double vitrage. Une bonne solution pratiquée dans les pays du nord, même dans le nord de la France, est de créer un sas d'entrée, qui permettait il y quelques dizaines d'années de poser les parapluies et d'accrocher les manteaux.
Pour les fenêtres, on l'a vu, on peut descendre jusqu'à 1,25. On ne peut donc jouer que sur les surfaces: mais il faut bien voir clair. A chacun midi à sa porte!

Le point important sur lequel on peut agir et gagner beaucoup, c'est le montage.
Dans le cas de l'isolation par l'extérieur il faut agrandir les tableaux de 5cm sur chaque côté et en haut pour prévoir une isolation de 5cm de la périphérie des tableaux. Les fenêtres seront donc montées en tunnel affleurant, et le polystyrène d'isolation viendra s'appliquer contre le châssis fixe des ouvertures. En mettant des cordons de joint bien adaptés, il n'y aura pas 1cm2 de mur en contact avec l'air extérieur, ni un filet d'air qui se faufilera dans la maison.
Les croquis ci-dessous essayent d'être aussi précis que possible.

Schéma d'isolation Schéma d'isolation Schéma d'isolation

Le dernier point critique, mais non le moindre, est le montage du seuil: il doit être préfabriqué et emballé dans un caisson en styrodur ou équivalent, la porte-fenêtre ou fenêtre, ou porte est posée dessus par l'intermédiaire d'un joint semi-dur, puis scellée en "bonne position". Les pattes de scellement sont scellées dans le mur directement, au plus court, comme cela se pratiquait avant l'avènement de la technique peu justifiée de l'isolation par l'intérieur.